La Sagesse de Paolo Coelho

Ayant lu (pardon, dévoré) tous les livres de Paolo Coelho, j'admets que je suis une adepte qui s'assume ! Paolo Coelho est un écrivain qui gagne à être lu, ou au moins connu. Mieux que nombre de ses contemporains, il sait diffuser l'espoir à plein tubes - lisez-le, ne serait-ce que pour ça ! Cette page lui est dédiée, pour la vision de la vie qu'il m'a aidée à voir.

Lire tout de suite les plus belles citations des livres de Paolo Coelho

Ma "rencontre" avec Paolo Coelho...

J'ai commencé à lire son premier livre (L'Alchimiste, son plus grand succès) à l'automne 2004.
Je me souviens que j'ai d'abord trouvé ça trop simple, trop facile, limite niais.
Surtout j'avais du mal à accrocher au fond de religion qui attachait un peu au fond (!) de mon esprit - il m'énervait un peu avec ses grandes vérités toutes belles, si parfaites, si divines ! Comme si le monde était parfait tel qu'il est ! Pfffff, puérile...

Pourtant, quelque chose au fond de moi a été immédiatement séduit par cette même simplicité, cette même justesse, cette sagesse tranchante qui s'exprimait à travers ces histoires de gens normaux. J'ai noté combien Coelho faisait ressortir "l'extraordinaire sur le chemin des gens ordinaire". Et je trouvais qu'il avait vraiment raison de dire ce qu'il disait.

MAIS je restais butée sur sa manière de dire ces vérités. Car Coelho fait intervenir le langage des signes, les marques du destin, la religion, et par ces intermédiaires semble vouloir donner un sens à TOUT, un sens profond et immuable que moi, cartésienne peu-croyante j'ai longtemps préféré rejeter. Notamment, Coelho m'exaspérait par sa manie de faire intervenir "Dieu" (et son ombre "Satan") à tout bout de champ, le manichéisme et l'aspect pseudo-catholique de ses histoires - tout cela provoquait une farouche résistance en moi et m'a donc pas mal énervée, moi qui trouvais la religion catholique si "vieux jeu", si peu à sa place en France (et en moi). J'ai néanmoins fait grâce à Coelho de ce trait récurrent, sachant pertinemment combien les hispanophones (comme les italiens), sont bien plus proches de Dieu que nous autres païens français.   ;-)

Pourtant, je refusais (au moins partiellement) de croire en cet ordre établi et parfait qu'évoquait Coelho, des choses si puériles lorsqu'on regarde toutes les horreurs que nous montre la TV... C'est vrai quoi, comment croire que "tout est pour le mieux" et que "tout concourt à nous permettre de réaliser nos rêves" lorsqu'on regarde autour de soi ???
Je restais donc dubitative... MAIS tandis que mon "MOI" capricieux et jamais content repoussait la logique de Coelho, en revanche ma conscience restait séduite... J'ai donc continué d'avaler d'autres livres de Coelho !   ;-)

C'est ainsi, progressivement et malgré mes réticences initiales, que j'ai fini par comprendre le message de Coelho : même les "non-croyants" croient en quelque chose, ne serait-ce qu'en eux-mêmes ou au fait que le soleil va se lever le lendemain - d'autres croiront dur comme fer à la "science omnisciente", aux superstitions, aux ovnis, aux ondes telluriques... Nous sommes tous "croyants", c'est la première chose à accepter, aussi douloureux que ce soit pour les farouches opposants à la "croyance" sous toutes ses formes, aux adeptes du pur "cartésianisme", du pur hasard et du "rien n'est écrit" !  ;-)

Oui, nous sommes tous convertis à un nombre de croyances plus ou moins grandes... Mais toutes ces certitudes que nous accumulons au fil de notre vie, et surtout ces influences EXTERNES, sont-ce là les "BONNES" croyances ? Notez combien dans nos sociétés modernes, les gens sont avides de solutions toutes faites et cherchent partout autour d'eux dans l'espoir (vain) de trouver ce qu'ils pourraient justement trouver en eux-mêmes ! Mais la plupart continuent de chercher tout autour, comme des aveugles qui tatônnent dans le noir.  :-S

Coelho, comme beaucoup d'autres le font (différemment), provoque cette prise de conscience : et si nos croyances n'était que des influences, des vases creux ? Et si chacun était libre de découvrir sa vraie croyance personnelle, ce qu'il nomme notre "légende personnelle" - et qu'importe si elle diffère de celle du voisin, qu'importe si on nous dit "Tu as tort, tu te trompe de chemin" !

J'ai vu quelle direction il montrait et j'ai regardé au loin. Car comme dit l'adage (voir ma page de proverbes), "quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt" ! Aussi, ne vous trompez pas et ne prenez pas des vessies pour des lanternes ! Voyez au-delà des apparences, creusez, cherchez en vous-même - si vous le faites sincèrement, sans prendre peur de vous-mêmes, sans travestir la réalité, vous obtiendrez bien plus de réponses que vous n'imaginez. Il faut juste OSER voir ce qui se cache en vous, le laisser s'exprimer librement.

Je ne prétends pas que Coelho a toutes les réponses pour vous. Je conserve d'ailleurs une certaine distance par rapport à certains de ses points de vue sur la vie et sa vision des choses. C'est bien normal puisque je ne suis pas lui. ;o)  Cela ne m'empêche pas de lire entre les lignes, de faire abstraction de sa manière de dire les choses pour saisir le sens profond sous-entendu, le message sous-jacent, qui fait écho à tant de sagesses ancestrales. Les mots en eux-mêmes importent peu, s'y arrêter serait limiter votre esprit, limiter le message qui est dessous, tout perdre. Les mots n'ont qu'un sens limité. Seules les idées et les faits qui se cachent au-dessous des mots ont une vraie importance. Aussi, avec Coelho, ne lisez jamais au pied de la lettre, prenez les choses au sens figuré, oubliez vos idées reçues (quelles poisons!) et évitez les amalgames malheureux qui brouilleraient le message. Comprenez que même lorsqu'il évoque "Dieu" ou "l'Amour Divin", Coelho nous parle d'autre chose, de la force mystique du vivant, cette force surhumaine que peuvent revêtir certains sentiments si puissant comme l'Amour ou encore ce souffle de bonté qui continue d'exister en chacun de nous, jamais totalement mort même chez le pire de tous. Et ce malgré les atrocités dont nous abrveuve cette foutue TV.

Comme le berger de L'Alchimiste, il faut comprendre que sous la couche des apparences se trouve un monde inconnu qui ne demande qu'à se découvrir à nos yeux et notre esprit, au delà de nos croyances superficielles. Il ne faut pas croire les media, ce serait regarder par le petit bout de la lorgnette, ce n'est là que ce qu'on veut bien nous montrer ou nous faire lire, pour faire de l'audimat et du chiffre d'affaire sur notre dos ! J'ai compris que les médias ne montre qu'une vision standardisée, la partie émergée de l'iceberg de la vie. Rien n'est plus faussé, somme toute, que la vision du monde que nous offrent les médias ! Coelho nous invite donc à croire au-delà de nos croyances, croire que rien n'est sûr ni impossible, pourvu que nous sachions ce que nous désirons au fond de nous-mêmes. Faire tomber les barrières de l'esprit, et ainsi pourra s'exprimer la FORCE positive en chacun et chacune, qui permet de mener notre vie dans le sens de nos rêves.

Si vous restez dans votre monde étriqué, Coelho risque de vous énerver mais peut-être que, comme moi, vous passerez outre sa manière de vous décrire le monde pour finalement vous laisser envahir par la vérité sous-jacente, vous ouvrir et finir par réaliser la vérité qui se cache dans ses écrits.

Coelho n'a rien inventé, les sages paroles qu'il distille au fil de ses oeuvres est ancestrale. Il serait bien idiot de l'accuser pour des idées qu'il ne fait que transmettre.   :-)

Citations des ouvrages de Paolo Coelho

Extraits de "Le ZAHIR"

"Il suffit de prêter attention ; les leçons viennent toujours quand vous êtes prêt, et si vous êtes attentif aux signes, vous apprendrez toujours tout ce qui est nécessaire pour l'étape suivante."

"La liberté n'est pas l'absence d'engagement, mais la capacité de choisir."

Extraits de "L'Alchimiste"

"Rien ne l'empêchait, sinon lui-même."

"Dans la vie, tout est signe."

"Quand on veut une chose, tout l'Univers conspire à nous permettre de réaliser notre rêve."

"Souviens-toi de toujours savoir ce que tu veux."

"Il n'y a qu'une façon d'apprendre, c'est par l'action."

"La crainte de la souffrance est pire que la souffrance elle-même."

"Personne ne peut fuir son coeur. C'est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu'il dit."

"Tout le monde croit savoir exactement comment nous devrions vivre."

"On aime parce qu'on aime. Il n'y a aucune raison pour aimer."

"On ne s'aperçoit pas toujours que l'on parcourt chaque jour un nouveau chemin."

"L'heure la plus sombre est celle qui vient juste avant le lever du soleil."

"On ne peut se fier à un homme si l'on ne connaît pas la maison qu'il habite."

"Lorsqu'une chose évolue, tout ce qui est autour évolue de même."

"...les hommes n'ont pas attaché d'importance aux choses simples, et ont commencé à écrire des traités, des interprétations, des études philosophiques. Ils ont aussi commencé à prétendre qu'ils connaissaient la voie mieux que les autres."

"Quand tous les jours sont ainsi semblables les uns aux autres, c'est que les gens ont cessé de s'apercevoir des bonnes choses qui se présentent dans leur vie."

"Quand on ne peut revenir en arrière, on ne doit se préoccuper que de la meilleure manière d'aller de l'avant."

"Si tu améliores le présent, ce qui viendra ensuite sera également meilleur."

"Alors, pourquoi dois-je écouter mon coeur? - Parce que tu n'arriveras jamais à le faire taire - Et même si tu feins de ne pas entendre ce qu'il te dit, il sera là, dans ta poitrine, et ne cessera de répéter ce qu'il pense de la vie et du monde."

"C'est justement la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie intéressante."

"C'est un livre qui parle de la même chose que presque tous les livres, poursuivit le vieillard. De l'incapacité des gens à choisir leur propre destin."

"En général, la mort fait que l'on devient plus attentif à la vie."

"Il n'y a qu'une seule chose qui puisse rendre un rêve impossible à réaliser: c'est la peur d'échouer."

"Ils ont peur de réaliser leurs plus grands rêves, parce qu'ils croient ne pas mériter d'y arriver, ou ne pas pouvoir y parvenir."

"Lorsque nous cherchons à être meilleurs que nous ne le sommes, tout devient meilleur aussi autour de nous."

Extraits de "Le pèlerin de Compostelle"

"Une fois résolu, un problème est d'une simplicité atterrante."

"L'extraordinaire se trouve sur le chemin des gens ordinaires."

"On n'a pas besoin de gravir une montagne pour savoir si elle est élevée."

"L'enthousiasme se manifeste normalement de toute sa puissance pendant les premières années de notre vie."

"La seule manière de sauver nos rêves est d'être généreux avec nous-mêmes."

"Très souvent, au cours de notre existence, nous voyons nos rêves déçus et nos désirs frustrés, mais il faut continuer à rêver, sinon notre âme meurt."

"Une équipe qui n'a pas la foi fait perdre à son club un jeu victorieux."

"Quand on voyage vers un objectif, il est très important de prêter attention au chemin.
C'est toujours le chemin qui nous enseigne la meilleure façon d'y parvenir, et il nous enrichit à mesure que nous le parcourons."

"Sur le Chemin, comme dans la vie, la sagesse n'a de valeur que si elle peut aider l'homme à vaincre un obstacle."

"Le bon combat est celui qui est engagé au nom de nos rêves."

"Personne n'aime demander beaucoup à la vie, parce qu'il a peur de l'échec."

"Tout comme les rivières changent leur cours, l'idéal des hommes est aussi sujet à transformations."

"Les hommes qui se croient sages sont indécis à l'heure de commander et rebelles à l'heure d'obéir. Ils pensent qu'il est honteux de donner des ordres et déshonorant de les recevoir."

"Peu importe le nombre d'années que l'on a ; quand la nuit tombe, elle apporte avec elle des peurs cachées dans notre âme depuis l'enfance."

Extraits de "Veronika décide de mourir"

"C'est grave de s'obliger à ressembler à tout le monde: cela provoque des névroses, des psychoses, des paranoïas."

"La diplomatie est aussi l'art de reporter les décisions jusqu'à ce que les problèmes se résolvent d'eux-mêmes."

"Les gens ont (toujours) tendance à vouloir aider les autres, uniquement pour se sentir meilleurs qu'ils ne sont en réalité."

"La conscience de la mort nous incite à vivre davantage."

"Nous sommes tous fous d'une façon ou d'une autre."

"L'être humain ne s'offre le luxe d'être fou que lorsque les conditions sont favorables."

"La jeunesse est ainsi, elle établit ses propres limites sans demander si le corps supporte."

"Avez-vous jamais rencontré quelqu'un qui se soit demandé pourquoi les aiguilles d'une horloge tournent dans un sens, et non dans le sens contraire ?"

"La seule utilité réelle de la cravate, c'est qu'on la retire, sitôt rentré chez soi, pour se donner l'impression d'être libéré de quelque chose, mais on ne sait pas de quoi."

Extraits de "Le Démon et Mlle Prym"

"Les gens veulent tout changer et, en même temps, souhaitent que tout continue uniformément."

"Il existe deux choses qui empêchent une personne de réaliser ses rêves : croire qu'ils sont irréalisables, ou bien, quand la roue du destin tourne à l'improviste, les voir se changer en possible au moment où l'on s'y attend le moins."

"La vie peut être courte ou longue, tout dépend de la façon dont nous la vivons."

"Des démons surviennent et repartent à tout moment, sans que les choses soient nécessairement perturbées par leur présence."

Extraits de "La 5è Montagne"

"La peur va jusqu'où commence l'inévitable ; dès lors, elle n'a plus de sens."

"Même la plus grande sagesse peut être occultée par l'éclat de la vanité."

"Ils n'avaient pas trouvé ce qu'ils cherchaient, parce qu'ils avaient emporté avec eux, outre leurs bagages, le poids de leur échec passé."

"Le meilleur guerrier est celui qui parvient à faire de l'ennemi un ami."

"Toutes les batailles de la vie nous enseignent quelque chose, même celles que nous perdons."

"La meilleure manière de connaître et de détruire un ennemi, c'est de feindre de devenir son ami."

"Qu'est-ce qu'un prophète ? C'est un homme qui écoute encore les voix qu'il entendait lorsqu'il était enfant et qui croit toujours en elles."

Extraits de "Sur le bord de la rivière Piedra..."

"C'est une chose de penser que l'on est sur le bon chemin, une autre de croire que ce chemin est le seul."

"Le bonheur est quelque chose qui se multiplie quand il se divise."

"Le bonheur est parfois une bénédiction - mais, le plus souvent, c'est une conquête."

"Aimer, c'est perdre le contrôle."

"Tout est écrit dans les sons. Le passé, le présent et le futur de l'homme. Un homme qui ne sait pas entendre ne peut écouter les conseils que la vie nous prodigue à chaque instant. Seul celui qui écoute le bruit du présent peut prendre la décision juste."

"Un homme doit choisir. En cela réside sa force: le pouvoir de ses décisions."

"Combien de fois abandonnons-nous notre chemin, attirés par l'éclat trompeur du chemin d'à côté ?"

"Ce qui noie quelqu'un, ce n'est pas le plongeon, mais le fait de rester sous l'eau." (Manuel du guerrier de la lumière)

[Haut de page]